dimanche, septembre 25, 2005

C'est l'histoire d'un mec ...

... il veut préparer un gateau, un quatre quarts en l'occurence. Ben vi, paske le gars, là, il se dit qu'il a plus rien pour le petit déj, donc il faut sévir.

Alors le gars, toujours lui hein, suivez!, il va faire des courses, achète des oeufs et du beurre et revient chez lui. Là, après avoir trainé un peu par-ci par-là, il se dit qu'il va s'y mettre. Alors hop, ni une ni deux, il regarde sa recette. Et là, ça part mal: il faut peser les choses... sauf qu'il n'a pas de balance, le gars. Balo hein? Qu'à cela ne tienne, il prend une planche, un cylindre en carton (qui à une époque a contenu une bouteille), et hop voilà sa balance. Après quelques luttes, l'apprenti patissier (vraiment très apprenti vous aurez remarqué) parvient à mesurer à peu prêt la quantité de beurre nécessaire.

Donc, que fait-il le garçon après? Et bien il mesure le sucre. Et là, crac, lose numéro deux il n'a plus assez de sucre. Il n'avait pas pensé à vérifier avant d'aller faire ses courses (vous ne trouvez pas qu'il exagère, le mec de l'histoire?). Alors il compose, et il ajoute du sucre en morceaux, qu'il casse quand même, les morceaux. Il se dit "bon, je suis au bout de mes peines maintenant?". Oui et non.

Là tout de suite, le gars, il est en train d'attendre que son beurre ramolisse pour pouvoir le travailler. Et là il se dit "mais je suis bête ou quoi?". Car il réalise qu'hier, il a acheté du pain pour le petit déj... donc en fait, ça pressait pas plus que ça de préparer un gâteau :) L'est un peu neuneu, le mec de l'histoire, quand même...

Et encore plus beau, il se dit qu'en l'absence de balance, il aurait pu réfléchir deux secondes cinq, et opter pour une autre recette. Mais non, pas de problème, il fonce le gars, on verra bien ce que ça donne en route.... donc voilà, pour résumer, j'attends que le beurre ramolisse, et franchement, je me demande quelle tête va avoir mon quatre quarts à la fin :) En plus je ne saurais qu'après demain s'il est bon, vu que pour demain j'ai du pain, pffff :) Misèèèèère. (mince, je me suis demasqué tout seul, j'ai oublié de parler à la troisième personne à la fin, alors que vous n'aviez surement pas deviné qui était le héros de l'histoire, diantre, bigre!)

vendredi, septembre 23, 2005

Cabaret

Et voilà, j'ai encore gagné :) Grâce aux pubs qu'Alstom diffuse dans le métro, j'ai gagné deux places pour une pièce/comédie musicale au théâtre, et juste à côté de chez moi en plus :) La pièce est Cabaret, apparemment assez connue mais que je ne connaissais pas du tout (inculture, misère): l'action se passe à Berlin, pendant la montée du nazisme, dans un cabaret où les clients comme les chanteuses essaient tant bien que mal d'oublier que dehors leur monde s'effondre et s'enlise. C'était très sympa.

D'autant plus sympa, qu'un peu avant d'aller nous assoir, un gars avec l'air pas tibulaire mais presque (crane plus ou moins rasé, gros percing qui tâche entre les sourcils) nous approche et nous demande:
"- vous êtes deux ?
- euh, oui....
- j'ai une super proposition à vous faire, si ça vous tente on a une table de libre juste contre la scène, ça fait partie de la mise en scène, vous serez comme dans le décor
- euuuuhu"
Sur le coup on croyait qu'il voulait nous vendre un billet plus cher ou quelque chose, mais en fait non c'était vraiment vrai pour de vrai :) Donc on s'est retrouvé sur le côté de la scène (au lieu d'être tout en haut au balcon), parfois au milieu des acteurs et actrices, c'était un peu zarb mais en même temps marrant. C'est comme si tu étais un des acteurs, sur les planches, mais sans avoir à jouer: donc tu n'es pas concentré sur ton jeu, tu vois vraiment ce qui se passe, le jeu des acteurs, ce qui les agacent des fois dans le public (genre à un moment un gars déplie avec moult crrii-criirrrr un bonbon quelconque, y'a un des acteurs qui était outré, je suis à peu prêt sur que personne d'autre que nous ne l'a vu).

Donc voilà, c'était bien. Et le théâtre est assez petit, avec une scène au pied des fauteuils, j'adore. Donc il faut que je regarde le programme, j'y retournerai peut être à l'occasion.

samedi, septembre 17, 2005

L'homme et la gazinière

Je rigole!

Il vous en souvient sans doute, j'avais déjà pas mal lutté pour comprendre le fonctionnement de mon four, qui était bêtement gradué en degrés Farenheit. Après avoir (habilement) découvert qu'il fallait multiplier par deux pour que les choses cuises, et réussi à grand peine à refermer le bas du four qui ne voulait pas, je m'étais dit que j'en avais vu le bout, et bien non pas tout à fait :)

Déjà Jeudi soir, je me suis très adroitement brulé les cinq doigts de la main gauche en prenant une assiette à pleine main (qui avait chauffé à 300 degrés Farenheit, vous vous souvenez hein, 150°C :)).

Et puis surtout, j'ai fait une admirable découverte! Hier, comme toujours, je mets ma casserole d'eau sur le gaz, j'ouvre le gaz en question, et je craque mon allumette. Et puis, l'allumette étant rétive, je ne l'ai pas tout de suite approchée du feu. Et là, surprise, le feu s'est allumé tout seul! Il m'a fallut quand même la bagatelle de 5 mois pour découvrir ça :) L'est doué le garçon hein ? :)) Je n'ai aucune idée de comment est fichu le bazar, mais il faut reconnaitre que c'est pratique. Je soupçonne la petite flamme qui brule en permanence d'y être pour quelque chose (comme quoi, elle chauffe l'appartement même en été, mais au moins elle sait se montrer utile).

vendredi, septembre 16, 2005

La poutine, j'y ai survécu

J'ai oublié de vous narrer un moment important et fort en émotion de mon week end dernier. Sur la route vers les baleines, l'estomac gargouillant et l'eau à la bouche, nous nous arrêtames devant une guitoune quelconque pour grignotter quelque chose (il n'y avait pas de resto à des lieues à la ronde, donc on a pris ce qui se présentait). Et donc, ce fut l'occasion pour moi de manger ma première poutine! Qu'est-ce donc que cette chose au nom savoureux? Vous le saurez en suivant ce lien. En résumé, des frites avec du "fromage en grain" (du cheddar bien entendu), nappées d'une sauce à la viande. On ne peut pas prétendre que ça soit très équilibré, mais ma foi ça se laisse manger.

En suivant le lien que je viens de vous donner, j'ai d'ailleurs découvert qu'il y avait une cuisine québécoise ;) Dingue, j'aurais pas cru ;) (bon ok ok, j'avoue je suis un rien sarcastique, mais bon, "qui aime bien..."). Et, autre nouvelle d'importance, hier en revenant du tango j'ai vu un resto lyonnais, oui Messieurs, Dames. J'aurais surement l'occasion d'aller y manger, ne serait-ce que pour vérifier la véracité du nom qu'il se donne ;)

lundi, septembre 12, 2005

Et un touriste, un !

Or donc, ce week end, histoire d'affirmer ma condition de touriste français de base, je suis allé à Bergeronnes, dans le Saguenay, pour regarder les baleines. Là bas, c'est la grosse industrie. Le village doit compter disons une centaine de maisons ... dont 30 gîtes :) Et pas mal de bateaux, zodiacs et autres, pour promener tous ces touristes en quête de ... euh oui, de quoi? Et bien je vais vous le dévoiler: de dos de baleines :) Et oui, peu nombreux sont les petits veinards qui voient la queue des bestioles soulever des gerbes d'eau (le gars qui a pris la photo pour la carte postale a une chance indécente ou la patience d'un saint). Donc pour la plupart (l'auteur de ces quelques lignes inclus), on voit un souffle de baleine, puis le dos qui s'arrondit, puis l'aileron. La baleine respire ainsi 5 ou 6 fois, et puis dans un dernier élan replonge au fond du Saint Laurent pour aller gober quelques kilo de krill (cette petite bébête de compagnie engouffre la bagatelle d'une tonne de victuailles diverses quand elle est en forme ; ça en fait des boîtes de Whiskas!). Et voilà, plouf la baleine. Une dizaine de minutes plus tard, elle remonte, rebelotte, et dix de der. J'eus donc la joie d'observer deux rorquals, une baleine, et quelques belugas (faciles à repérer une fois qu'on a fait la différence avec l'écume des vagues, car ils sont blancs).

Donc voilà. Bon ça n'est pas totalement exceptionnel, et ça n'a pas changé ma vie, mais c'était sympa. Je pense que j'y retournerai peut être l'an prochain, mais en appliquant une autre méthode (finalement une bonne paire de jumelle et une visite sur le site Internet ad hoc devrait je pense permettre de les observer de la rive).

Par contre, il faut avouer que le fleuve Saint Laurent (qui à ce niveau là est déjà l'océan en fait, marées et sel inclus) est magnifique. La preuve en photo :

Et encore, le rendu de la photo n'est qu'un dixième de la réalité :)

Sinon, on a fait une escale dans la ville de Québec, qui est ma foi bien sympa aussi. Je compte bien y retourner un de ces jours, entre autre il paraît que Québec sous la neige est très joli. La ville est beaucoup plus européenne que Montréal, le centre un peu plus anarchique que les classiques rues tirées au cordeau auxquelles je me suis habitué. Voilà voilà. Une spéciale dédicace Magali: j'ai trouvé le magasin le plus kitch de Québec :) et le pire c'est qu'il y en a deux autres du même style!

mercredi, septembre 07, 2005

Vraiment rien que des bêtises !

Ah ben oui tiens, après vérification j'ai dit des bêtises dans le post précédent. Amélie est en concert les 28 et 29 à l'Européen, et pas du tout les 14/15 comme je l'avais si légèrement affirmé. J'ai corrigé le tir dans le post...

mardi, septembre 06, 2005

Rien que des bêtises

Ne faites pas trop attention au titre, j'avais juste pas d'inspiration, et l'air de Sabine Paturel en tête :)

L'odeur de Montréal

Je n'ai pas visité tant de villes que ça, mais quand même, Montréal est la première grande ville où j'habite qui sente les foins! Je parle pas d'herbe qui fait rigoler, et ce n'est pas non plus une métaphore sur la possible ressemblance entre Montréal et la cambrousse. Non vraiment, simplement, ça sent les foins. Il n'est pas rare d'avoir des grands talus pas vraiment entretenus le long des rues, et récemment l'herbe a été coupé dans un de ces talus pas loin de chez moi. Donc quand je passe devant, je respire à plein nez, me remplis les poumons, et vole ces quelques parfums d'herbe coupée qui languit au Soleil. Ca change de l'odeur des pots d'échappement!

Quelle idée

Oui franchement quelle idée. Ce week-end, qui était rallongé car le 5 Septembre est ici la fête du travail, ce week-end donc j'ai mis en pratique l'idée saugrenue qui m'était venue de me remettre un peu aux rollers. Quelle idée, franchement? Après plus d'un an d'abstinence, me lancer sur les pistes asphaltées qui longent les canaux, aqueducs et autres Fleuve Saint Laurent à Montréal?? Je vous jure! Bon en tout cas elles ne sont pas désagréables, voire même pour certaines d'entre elles: "c'est du billard". Un peu crevé aujourd'hui le garçon quand même, les jambes un rien coupées, et des petits yeux en prime mais ça c'est une autre histoire (merci les voisins, merci le chat/chien/je-ne-sais-quelle-bestiole des voisins).

Elle revient!!

Et enfin, pour conclure ce post un rien décousu: devinez quoi? devinez qui? Mon Amélie préférée revient en tournée. Elle sera à Paris, à l'Européen, les 28 et 29 Septembre... et au Québec en Mars!!! Yahoooooooooooooo. Je vais donc pouvoir me refaire une petite piquouse d'Amélie concentrée, drogue ô combien euphorisante, avec double dose de zavez-pas-le-moral-vous-aller-rigoler-quand-même. Je vous ai dit qu'elle était trop bien?? Ah oui, je vous l'ai déjà dit. Vous dites?... 3 fois? Ah mais non, ça ne compte pas alors, bon ben puisque c'est comme ça je vous le redit une quatrième: Amélie les Crayons, c'est super, courez-y, aller vite enrichir la Fnac en achetant albums et places de concert, allez la voir, riez, pleurez, évadez-vous avec la belle Amélie et son harem de musiciens. Amélie c'est bien, Amélie c'est bon, Amélie par ci, Amélie par là, j'adore :) (bon, là vous avez peut être compris... quoi, zavez pas encore acheté vos places, ben alors, aller, aller, bougez-vous!).